Le Guide Santé |
|
Fiche n°1 Les points blancs Fiche n°2 Costia necatrix Fiche n°3 L'attaque bactérienne Fiche n°4 Flexibacter columnaris Fiche n°5 Parasitose intestinale Fiche n°6 Oodinium pillularis Fiche n°7 Saprolegnia |
Les conseils
donnés dans cette page ne pourront engager sous quelque forme
que ce soit la responsabilité de l'auteur. Ils sont donnés à titre d'information, en fonction de cas rencontrés chez des clients. Les traitements sont donnés
à titre indicatif, dans le cas d'aggravement des symptômes,
consultez au plus vite le spécialiste le plus proche de chez vous.
Tous les mois, nous vous donnerons une nouvelle fiche technique sur une maladie. Fiche n°1: L'Ichthyophthyrius multifilis (maladie des points blancs) C'est l'infection parasitaire la plus courante en aquariophilie, et également celle qui se soigne le mieux si l'on intervient très rapidement. De petits points blancs de la taille d'une tête d'épingle apparaissent sur tout le corps et les nageoires. A terme, le mucus se détache en lambeaux de la peau du poisson. Les comportements typiques sont dans un premier temps une nage avec hésitation. Lorsque les branchies sont infestées, la respiration va devenir de plus en plus irrégulière, et les poissons vont venir happer l'air à la surface. Les nageoires dorsales et pectorales sont collées contre le corps, et les poissons essaient d'éliminer les parasites en se frottant contre les décors. Plus le traitement sera pris à temps, plus l'efficacité sera accrue. Nous utiliserons un produit à base de bleu de méthylène type Costapur (SERA), APB (Aquascience), ... qui réagit très vite, et qui surtout favorise le transfert d'oxygène au niveau des branchies en aidant ainsi la respiration. Quelque soit le produit commercial utilisé, nous vous conseillons le protocole suivant, et cela dés découverte de la maladie: 1er jour: enlever l'éventuel charbon puis 1 dose pour votre volume
de cuve + si possible augmentation de 1 à 2°C
Normalement, tout doit être rentré dans l'ordre. Sinon, effectuer un changement d'eau d'environ 25% du volume (attention aux écarts de température qui pourraient faire rechuter les poissons) puis un passage de 24 heures sur du charbon actif et recommencer l'opération du cycle de traitement sur 3 jours. Une fois tout fini, effectuer un traitement ponctuel au bout de 6-8
jours pour éliminer les kystes qui auraient survécus et qui
pourraient surinfecter de nouveau les poissons. Une cure de multi-vitamines
ne ferait pas de mal aux animaux qui ont été affaiblis lors
de ce traitement.
|
Haut de page |
Fiche n°2:
Costia necatrix (maladie des nageoires collées)
Egalement surnommée la "maladie du velour" à ne pas confondre
avec l'Oodinium.
|
Haut de page |
Fiche n°3: L'Attaque bactérienne C'est la plus vaste des maladies des poissons d'aquarium! En effet,
elle peut atteindre tous les poissons et peut présenter une multitude
de forme: la plus courante débute par la pourriture des nageoires.
Cela commence en général par la nageoire caudale
|
Haut de page |
Fiche n°4: Flexibacter columnaris C'est ce que l'on appelle la maladie du Guppy. Elle touche en fait tous
les ovovivipares tels que les guppys, les platys, les mollys, les xiphos.
Le stade de début de la maladie est un raidissement du corps du
poisson lors de la nage, qui est suivit très rapidement par les
nageoires caudales et dorsales qui vont se coller. Ensuite, on va assister
à un dandinement du poisson sur place, le poisson va se déformer
et enfin, après l'arrêt de l'alimentation, il va finir par
mourrir. Malheureusement, il n'existe rien pour stopper cette maladie et
seul un produit comme la furaltadone ou la furazolidone (interdite en France)
que l'on trouve dans un produit telque le Furamaur, et donné dés
les premiers stades de la maladie, peuvent endiguer le développement
des bactéries.Il est évident que les poissons présentant
des symptômes de la maladie devront être éliminés
afin de ne pas la propager.
|
Haut de page |
Fiche n°5: Parasitose intestinale Cette maladie touche essentiellement les poissons de la famille des
cichlidés. Les plus atteints semblent être les cichlidés
des grands lacs africains (Malawi et Tanganiyka) ainsi que les Discus et
les grands cichlidés d'Amérique centrale (Astronautus ...).
Le premier symptôme facile à apercevoir est la production
d'excréments blancs qui vont pendre au sortir de l'orifice uro-génital-anus
du poisson. Ensuite, le poisson va s'assombrir, va cesser de se nourrir,
puis enfin dans les stades ultimes de la maladie, des trous vont apparaître
au niveau de la tête de l'animal (ne pas confondre chez le Discus
l'apparition de ces trous avec l'utilisation d'une eau trop faiblement
minéralisée lors des changement d'eau qui provoque à
terme ces même problèmes). Généralement, une
fois affaibli, une attaque bactérienne secondaire va en profiter,
et l'utilisation d'antibiotiques tel que l'Erythromycine et une montée
en température jusqu'à des valeurs de 32-34°C vont stopper
cette double attaque. Pour guerrir les poissons de cette parasitose intestinale,
on utilisera un produit à base de Métrodinazole (en général
du Flagyl trouvé en pharmacie) qui sera administré le soir
car ce produit est photo-oxidé. Il est conseilé de traiter
le bac en entier car les germes actifs y sont présent, et cela pendant
au moins 6 jours. En règle générale, on estime que
les poissons sont guerris lorsque leurs excrêments reprennent une
couleur marron fonçée et qu'ils semblent consistants. Malheureusement,
s'ils ont trop maigris, c'est qu'ils ont atteint le point de non retour
et que l'on ne pourra plus les ramener.
|
Haut de page |
Fiche n°6: Oodinium pillularis Ou la maladie du velour. Elle touche beaucoup d'espèces, et son
cycle de dévelloppement est proche de celui de la maladie des points
blancs. Toute fois, son traitement ne se fera plus à base de bleu
de méthylène, mais à base de cuivre car l'Oodinium
est un parasite flagellé qui ne supporte pas cet atome. Il faudra
maintenir la concentration à 0.3 mG/L (achat d'un test cuivre) pendant
7 jour pour en venir à bien. Une adjonction de sel pour jouer sur
l'osmorégulamation (voir chapitre) augmentera l'efficacité
du traitement.
|
Haut de page |
Fiche n°7: La Saprolégniose Cette maladie est due au développement de spores d'un champignon,
le saprolegna. En fait, cette mycose ne se développera qu'en sur-infection,
c'est à dire après l'attaque ou d'un parasite, ou d'une bactériose
qui aura ouvert le mucus du poisson, et qui permettra son implantation
dans le corps. Ils peuvent également se développer dans le
cadre d'une blessure. Ils vont apparaitre sous la forme d'une boule cotonneuse,
et vont détruire les nageoires, empaichant ainsi une nage normale
de l'individu qui ne pourra donc plus aller chercher sa nourriture, et
finira par mourrir. On trouve cette maladie fréquemment chez les
Cyprinidés
et les Bélontidés.
|