Le Guide Technique

Fiche n°1
Les Nitrites

Fiche n°2
Les Nitrates

Fiche n°3
Le pH

Fiche n°4
La pression osmotique

Fiche n°5
L'entretien de 
l'aquarium

Fiche n°6
Le Cycle de l’azote

Nous contacter

Le Guide santé

Sommaire

Le Matériel

Les conseils donnés dans cette page ne pourront engager sous quelque forme 
que ce soit la responsabilité de l'auteur. Ils sont donnés à titre d'information, en fonction de cas rencontrés chez des clients. Toutes ces informations sont libres de droits.

Vous pouvez nous contacter également au magasin.

Au fur et à mesure des questions qui nous seront posées, nous vous donnerons une nouvelle fiche technique. 

Fiche n°1: Les nitrites

Les problèmes de nitrites dans un aquarium d'eau douce sont l'une des causes les plus fréquentes de mortalité et surtout d'arrêt.
Lorsque l'on installe un aquarium avec un filtre neuf, celui-ci va progressivement se charger de bactéries épuratrices. Nous 
trouverons entre autres deux espèces que l'on appelle Nitrosomonas et Nitrobacter. 
La première de ces 2 espèces va jouer un rôle dans la transformation de l'ammoniaque en nitrite, la deuxième va transformer ces nitrites en une molécule non toxique à de faibles concentrations.
Sur le schéma suivant, je vous montre comment cela fonctionne:

 nitrites.jpg

Explications: Lors de la mise en eau, nous allons ajouter dans l'aquarium de l'eau du sable, de l'engrais pour les plantes, bref, de la matière organique sous différente forme. Celle-ci contient des proteïnes qui vont se dégrader très rapidement pour donner de l'ammoniac.La première population de bactéries va se mettre au travail, et va les transformer en une deuxième molécule, les nitrites. Ceux-ci vont donner après transformation par une deuxième bactérie, nitrobacter, des nitrates. Il se trouve qu'il faut 48 à 72 heures pour obtenir des nitrites, par contre il faut entre 2 à 3 semaines pour passer du NO2 au NO3. Voilà pourquoi il ne faudrait normalement pas mettre de poissons dans un aquarium avant 2 à 3 semaines!
De plus, il faut savoir que l'ammoniac à un pH de 7-8 n'est pas toxique, par contre le NO2 ressemble beaucoup à l'oxygène O2 que tous les animaux respirent. Et malheureusement, contrairement à l'O2 qui sera remplacé par du CO2 sur les globules rouges, les nitrites une fois fixés, ne pourront plus se décrocher. C'est ainsi que lors d'une poussée de NO2 dans un aquarium, les poissons vont monter à la surface pour essayer en vain de respirer, ou seront ,dans un cas avancé, en train de suffoquer au fond de l'aquarium.
Le deuxième symptôme est une eau blanchâtre présentant généralement un odeur d'eau 'tournée'.

Dans tous les cas, en cas de détection de NO2 dans un aquarium, il va falloir faire un changement d'eau partiel d'environ 50% du volume, suivit par un réensemencement en bactéries épuratrices (NITRIVEC, FILTROBACTER). Surtout ne pas toucher aux masses filtrantes! Vous risqueriez de décrocher le peu de bactéries encore présentes. Si l'on change de l'eau, c'est en premier lieu pour diluer les nitrites pour les poissons, mais surtout pour que les nouvelles bactéries qui vont arriver lors du réensemencement ne soient pas rendues inactives par une concentration trop élevée

Les 5 causes les plus fréquentes de montée de nitrites:
1- Les poissons introduits trop précocement dans un bac neuf
2- Trop d'alimentation distribuée
3- Mortalité importante de poissons
4- Changement d'eau + nettoyage des masses filtrantes en même temps
5- Un traitement médicamenteux antibactérien qui a duré trop longtemps

 Afin de combattre les nitrites, nous avons utilisé dernièrement un nouveau produit, commercialisé sous le nom de Clean Starter par la marque allemande Amtra, qui se présente sous la forme d'une mousse imbibée que l'on dispose dans la masse de filtration. Il semblerait que se produit soit d'une grande rapidité d'action.

 

Fiche n°2: Les nitrates

Comme nous venons de le voir, les nitrates (produit terminal de la dégradation de la matière organique en zone aérobie) vont s'accumuler dans l'aquarium. Des concentrations de l'ordre 25 à 50 mG/L ne sont pas très graves mais il faut en permanence les contrôlées. Au-delà de 100 mG/L, des problèmes vont apparaître (prolifération alguale) pouvant à terme entraîner la mort des pensionnaires du bac. Il faut également savoir que de fortes concentrations en nitrates risquent de causer la mort rapide de nouveaux arrivants dans votre aquarium: les résidants actuels se sont en effet habitués à cette montée progressive, alors que les nouveaux reçoivent un choc brutal lors de l'arrivée. D'où la nécessité d'une bonne acclimatation progressive! Il existe deux ou trois moyens actuellement pour les éliminer du bac:
    Le premier et le plus simple consiste à réaliser des changements d'eau réguliers (environ 30 à 50% par mois) tout en aspirant les déchets qui vont sédimenter autours des plantes, du décor.
    Le deuxième consiste en l'utilisation de résines qui par le principe des liaisons électrostatiques vont capter les nitrates en les fixant. La durée de vie de ces résine (fonction de la charge organique) est en moyenne de 2 mois. 
    La troisième solution consiste en l'emploi d'un dénitrateur, qui consiste à faire passer un faible flux d'eau de l'aquarium au travers d'une zone en anaérobie où vont se développer des bactéries dénitratantes qui vont transformer nos fameux nitrates en azote moléculaire (N2) qui sera dégazé dans l'atmosphère. Le seul inconvénient de cet appareil c'est que régulièrement il va falloir lui fournir une solution carbonée (sucre ou alcool) car les bactéries en ont besoin pour leur métabolisme
 


Dénitrateur SERA

    Il existe sur le marché un nouveau produit nommé TetraAqua(tm) NitrateMinus® qui se présente sous la forme de petites boules et qui doivent être enterrées dans le sol. Composées de substances carbonées (sucres), elle font créer après dégradation, une zone anaérobie où vont se transformer les nitrates. Le problème, c'est qu'au bout d'un certain temps, la possible présence de racines de plantes dans cette zone va causer leur pourrissement et donc la mort des plantes. Deplus, des bactéries produisant du gaz méthane et de l'hydrogène sulfuré (les boules puantes ...) vont également s'y installer. Ainsi, en enlevant ces plantes qui vont mourir, vous aller faire sortir à la surface cette couche pourrie qui risque de tuer tous vos habitants !

 


Fiche n°3: Le pH

    Le pH ou potentiel hydrogène sert à évaluer l'acidité ou la basicité d'une solution. La gamme de mesure en chimie s'étale de 0 à 14. En aquariophilie, nous travaillons dans une gamme comprise entre 5.5 et 9. On appellera la neutralité pH quand on obtiendra la valeur de 7. 
On trouvera dans le milieu naturel de chaque espèce de poissons des valeur physico-chimiques précises, et il nous faudra si possible nous en rapprocher le plus possible si l'on veut que nos locataires s'épanouissent et surtout se reproduisent. Toute fois, la plus grande majorité des poissons que l'on trouve chez les détaillants sont issus de reproduction et non plus de prélèvement, ce qui implique une adaptation des animaux aux paramètres déterminés par l'eau de conduite.
Cela ne sert à rien de mesurer en permanence son pH: les tests du commerce ne vont pas détecter de variations quotidiennes, de plus pour avoir une référence, il faut toujours le mesurer à la même heure de la journée. Voici pourquoi:
 

Variation de pH - Explications

Contrairement à ce beaucoup de gens pensent, ce n'est pas parce que le pH et les nitrites (voir plus haut explications) sont bons lors de leurs mesures, que l'environnement dans lequels vivent les poissons est viable. De plus, il faut savoir que nous ne pouvons pas détecter en magasin la présence de bactéries dans l'eau. 

Voici les différent modes de mesure du pH dans les aquariums:
- le premier et le plus connu est basé sur le principe de la colorimétrie: une substance chimique change de couleur en fonction du pH. Cette solution a été étalonné et présenté sur la boite du test en une succession de couleurs. Il peut être présenté sous forme de cachets monodosés (Aquascience) ou sous la forme de gouttes à verser dans une fiole (Tetra, Sera)
- le deuxième marche sur mesure électronique avec un affichage digital de la valeur mesurée par une sonde trempant dans l'aquarium

 

 

Fiche n°4: La pression osmotique

    La pression osmotique est un phénomène chimique très simple qui induit énormément de chose dans le quotidien des poissons.
En effet, les poissons ne sont pas des animaux "étanches" comme nous le sommes nous, mammifères, par rapport au milieu ambiant. Ils sont en permanence influencés par les paramètres chimiques via les écailles. Il va donc y avoir des échanges d'eau et de sels qui vont se réaliser entre le milieu extérieur et l'intérieur du poisson. 
Le principe chimique de la pression osmotique veut que l'eau à toujours tendance à vouloir aller d'un milieu faiblement concentré vers un milieu plus concentré.
En eau douce, le corps du poisson est plus concentré que le milieu environnant. Donc l'eau va avoir tendance à vouloir rentrer dans le corps du poisson pour équilibrer les concentrations. Afin d'éviter à terme d'éclater, le poisson va devoir éliminer cette eau en éliminant une urine très diluée (jusqu'à un tiers de leur poids par jour!). 
Les poissons osseux marins luttent contre leur basse pression osmotique en absorbant constamment de l'eau de mer et en éliminant activement l'excès de sels au niveau des branchies. Mais l'excrétion des sels excédentaires par les branchies doit rester toujours plus rapide que leur absorption.

  Cliquez pour agrandir 

La principale cause de dérèglement de ce phénomène va causer chez le poisson d'eau douce ce que l'on appelle l'hydropisie: suite à un dysfonctionnement rénal, le poisson va accumuler de l'eau dans son corps et va ainsi se mettre tout doucement à gonfler. Un stade avancé de la maladie va être marqué par un décollement des écailles bien visible si l'on regarde le poisson par dessus. Il est très difficile de soigner un poisson atteint de cette maladie. Si on la détecte dans les premiers temps, un anti-bactérien interne pourra éventuellement sauver le poisson.
Chez les poissons marins, le phénomène est inverse, le poisson aura tendance, en cas de dérèglement de ce mécanisme, à se mettre à se dessécher (phénomène bien visible chez la famille des chirurgiens).

 


Fiche n°5: L'entretien de l'aquarium

L'entretien de votre aquarium peut être résumé dans ce tableau:
 

Tache quotidienne

Tache hebdomadaire

Tache bi-hebdomadaire

Tache mensuelle

éclairage d'une durée de 10-12 heures

Analyse des Nitrites NO2

changement 1/3 du volume d'eau

aspiration sol/gravier

vérification appareils électriques

remise à niveau évaporation

taille des plantes

 nettoyage du filtre

Contrôle de la température

nettoyage des vitres

ajout du conditionneur d'eau

changement 1/2 filtre mécanique (si ouate)

Alimentation des poissons (1 fois)

 

ajout de l'engrais liquide

ajout bactéries de filtration

vérification état sanitaire des poissons

 

Test nitrate NO3

 

En cas de besoins:

Elimination des feuilles mortes le plus rapidement possible afin qu'elles ne colmatent pas l'entrée du filtre
Ajout de charbon dans le filtre suite à un traitement anti maladie.
Ajout de granulés ou de pastilles d'engrais de temps en temps au pieds de plantes de l'aquarium.
Changement des tubes fluorescent tous les 10-12 mois. Si vous en avez plusieurs, ne les changez pas tous en même temps, l'idéal est d'attendre environ 10 à 15 jours, pour permettre aux plantes de s'adapter à cette nouvelle intensité lumineuse.

 


Fiche n°6: Le Cycle de l’azote

 

Le cycle de l’azote est l’aboutissement du fonctionnement de votre aquarium.

Voici en quelques lignes les clés permettant de mieux comprendre son fonctionnement :
 

L’équilibre biologique de votre aquarium ne tient qu’à peu de chose, et on entend trop souvent dans le rayon aquariophilie des jardineries que le client a perdu tous ses poissons suite à une montée de nitrites. Mais qu’est-ce donc ?

 

 Les différents ennemis

 

Le principal ennemi de l’aquariophile débutant, est la nourriture. Il est en effet très difficile de doser la quantité de nourriture que l’on va donner à ses poissons.

Vient ensuite la quantité de poissons que peut accueillir l’aquarium. Il est vrai que l’on veut toujours en rajouter, et il est difficile de s’arrêter. Mais pourriez vous vivre à 15 dans 10m2 ?

Puis arrive la fréquence des changements d’eau et l’état du filtre. Combien de fois ai-je entendu des gens être fiers de ne changer l’eau que 2 fois dans l’année, et d’avoir toujours le même filtre depuis 2 ans ?

 

Ces quatre ennemis vont nous suivre tout au long de notre vie d’aquariophile, et il faudra être régulièrement vigilant de ne pas se laisser surprendre par eux.

 

 Le principe du Cycle de l’Azote

 

Le rôle principal du cycle de l’azote est le recyclage de la matière organique. Que ce soit dans la nature ou dans notre aquarium, l’azote est présent de partout. En effet, c’est l’un des constituants des protéines. Ces protéines sont produites lors de la dégradation de la matière organique, soit lorsque les feuilles des plantes meurent, soit lors d’une pollution par distribution excessive de nourriture, soit enfin à partir des produits d’excrétion des poissons.

 

   

 

Lors de cette première étape, les protéines vont être dégradées par différentes bactéries. Ces bactéries se trouvent obligatoirement sur un support. Que ce soit dans votre filtre, ou bien dans le sol.

L’activité de vos bactéries est facilement contrôlable par la présence d’une boue appelée mulm qui enveloppe votre filtre s’il n’a pas été nettoyé depuis quelques temps. Cette boue représente le produit extrême de la dégradation de la matière organique par les bactéries.

 


 

  

 

 

Cette deuxième étape du cycle de l’azote est beaucoup plus intéressante pour nous. En effet, l’ammoniac est un composé qui est rarement dangereux dans l’aquarium d’eau douce communautaire, car nous travaillons à des valeurs de pH qui le rendent peu toxique. Au-delà d’un pH de 8.3, le NH4 se transforme en un autre composé, gazeux, qui est extrêmement dangereux pour les poissons, le NH3. Heureusement, cette valeur de pH n’est rencontrée que dans les aquariums d’eau douce et dans les aquariums de cichlidés des grands lacs africains.

Cet ammoniac va donc être transformé en présence d’oxygène grâce à une variété de bactéries appelées Nitrosomonas en un troisième composé chimique, les nitrites ou NO2. C’est une étape qui nécessite beaucoup d’oxygène, et qui se déroule donc dans la partie supérieure du filtre.

Les Nitrites sont excessivement toxiques pour les poissons d’eau douce qui tolèrent rarement plus de 2-3 mg/l.

 

  

 

La troisième étape voit l’apparition d’un nouveau composé chimique, le nitrate ou NO3. Cette molécule est produite par un nouveau genre de bactéries, les Nitrobacter. Ces dernières, moins gourmandes en oxygène, vont se placer dans le fond du filtre, car elles sont inhibées par la lumière. Ces nitrates sont beaucoup moins dangereux que les nitrites, car les poissons tolèrent facilement des concentrations proches de 100 mg/l. Par contre, ils sont très appréciés par les algues qui s’en nourrissent.

 

Ainsi, les nitrates produits vont être assimilés sous forme d’engrais naturel par les plantes qui vont ainsi en réduire la concentration dans l’aquarium.

 

Seulement, voilà : notre aquarium fonctionne en circuit fermé et donc le renouvellement d’eau ne se fait que tous les 3-4 semaines dans les meilleurs cas. Ainsi nos protéines dégradées vont se transformer en nitrate qui ne va cesser de se concentrer dans l’eau de l’aquarium.

 

 

Evolution de la concentration en nitrates au cours du temps

 

Comme on peut le constater sur ce schéma, si l’on n’y prend pas garde, et cela malgré les changements d’eau, la concentration en nitrates ne va cesser de croître dans l’aquarium pour atteindre des valeurs de l’ordre de 100-150 mg/l ce qui implique une mortalité régulière des occupants de l’aquarium, et surtout une prolifération d’algues filamenteuses.

Ainsi, le meilleur moyen d’éviter des problèmes, c’est de contrôler le taux de nitrates de l’aquarium avant chaque changement d’eau afin de moduler si le besoin s’en fait ressentir, le volume d’eau à changer.

 

 

 

 

Evolution de la concentration en nitrates avec modulation du volume d’eau à changer

 

Comme on le note sur ce schéma, la concentration en nitrate n’évolue plus à la hausse, mais reste au contraire plus stable. Toutefois, on doit pouvoir rester autours de cette valeur en ne changer qu’environ 25-30% du volume de la cuve. Si pour s’y maintenir, on est obliger de changer 50-60%, c’est que soit on nourrit trop, soit il y a trop de poissons dans l’aquarium.

 

 Un équilibre trop fragile !

 

La colonisation d’un filtre par les bactéries que nous venons de découvrir, va se faire sur une période de 2 à 3 semaines.

 

Evolution des concentrations des composés azotés lors du démarrage d’un aquarium

 

Comme on peut le voir sur ce schéma, il faut 2 à 3 jours pour que le taux d’ammoniac disparaisse, pour laisser la place aux nitrites sous l’action des Nitrosomonas. Pendant 2 à 3 semaines, le temps pour Nitrobacter de se multiplier, le taux de nitrites restera incompatible avec la vie dans l’aquarium. Puis, les nitrates vont apparaître, et devront être contrôlés par les changements d’eau.

 

Seulement cet équilibre biologique est extrêmement fragile car la concentration en bactéries est proportionnelle à la quantité de nourriture qu’elles reçoivent : en effet, leur nombre va varier en fonction des apports azotés qu’elles vont recevoir. C’est pourquoi il ne faut surtout pas ajouter une trop grande quantité de poissons ou de nourriture brutalement dans l’aquarium, car elles ne pourraient réguler en peu de temps cette variation : de plus, et comme toutes les bactéries, s’ils y a trop de nourriture qui arrive, outre la dégradation massive en nitrites qui va se faire, les bactéries Nitrobacter qui vont transformer ces nitrites en nitrates, vont cesser de travailler, ce qui va induire une augmentation brutale et rapide du taux de nitrites dans l’aquarium, avec les symptôme connus, tels que l’eau laiteuse, les poissons en train de piper l’air à la surface, et l’odeur d’eau « tournée » qui se dégage de l’aquarium.

 

Evolution de la concentration en NO2 lors d’un « accident » dans un aquarium

 

Et seul un changement d’eau conséquent permettra de faire chuter le taux de nitrites suffisamment pour que les bactéries du genre Nitrosomonas puissent se remettre au travail, et produire de nouveau des nitrates.

 

Evolution de la concentration en NO2 après un changement d’eau

et reprise de l’activité de Nitrobacter

 

D’autres sources autres que l’alimentation peuvent être à l’origine d’une montée de nitrites dans l’aquarium : en cas de pathologie, des produits traitants une attaque bactérienne vont malheureusement également agir sur les bactéries du cycle de l’azote en les éliminant. Il faudra donc surveiller régulièrement avec un test l’évolution du taux de nitrites dans l’aquarium. Un petit truc pourrait être l’arrêt de l’alimentation pendant les traitements pour ne pas fragiliser encore plus les bactéries.

 

Il est bon également de surveiller régulièrement le bon débit de votre filtre : une crépine bouchée par des débris de feuilles, un rotor arrêté car encrassé, ou tout simplement une pompe qui ne fonctionne plus peuvent également causer des dégâts dans votre aquarium.

 

Enfin, pour finir juste un petit mot sur un accident qui est arrivé à tout le monde : rien de plus facile que de tapoter la boite au-dessus des poissons qui frétillent dans l’eau en attendant leur flocons ! Et bien à qui ce n’est pas arrivé que la boite libère une grosse quantité de flocons ou de granulés dans l’eau, et qu’il a fallu enlever de toute urgence avec un épuisette ? C’est pour éviter cela que si vous devez confier le nourrissage de vos poissons à une connaissance, qu’il est bien de préparer les doses de nourriture dans de petits papiers aluminium !